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    N'en déplaise aux spécistes, l'Homme et l'abeille sont liés!

    Petit coup de gueule suite à un article publié dans La Montagne de ce dimanche 24 mars/ Le frelon asiatique et les dévastements qu'il provoque en sont les sujets.

    Evidemment, le fait qu'il puisse"tuer 1 abeille toutes les 20 secondes", ou qu'il se reproduise à une vitesse incoryable.

    La journaliste évoque un autre drame, 4 personnes sont mortes l'an dernier suite à une allergie à la piqûre du même frelon. Elle termine son propos par "le danger est là..." Effarant!!!!!!!!!!!!!!!!! Bien sûr que c'est grave 4 êters humains soient décédés par la faute de l'insecte, mais c'est aussi très grave que la reine des abeilles ne puisse pas pondre et donc assurer la survie de l'espèce et que des abeilles soient tuées!

    Encore un bel exemple de spécisme. Je me permettrais de rappeler à cette journaliste la célèbre phrase :

    «Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre ».

    L’idée derrière cette phrase est que sans abeille, la pollinisation de nombreux végétaux n’est plus possible et que, bien entendu, sans végétaux il n’y a plus de nourriture, même pour les humains. Même si pour elle l'être humain prime et que le frelon ne soit pas un danger uniquement pour l'Homme, son destin et celui des abeilles est intimement lié.

     

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  • Contact : Jacques Herrou – 06.07.58.09.23 – avf.medias@vegetarisme.fr

    L'ASSOCIATION VÉGÉTARIENNE DE FRANCE (AVF) S'INQUIÈTE DES PROPOS TENUS PAR FRANÇOIS HOLLANDE

    Le président Hollande s'est déclaré le 5 février devant le Parlement européen à Strasbourg : « conscient que, aujourd’hui, ce sont les productions animales qu’il convient de favoriser par rapport aux productions végétales », car « il y a une vraie crise de l’élevage en Europe »*.

    L'AVF note cependant que :

    1) l'élevage pratiqué en France et en Europe est la première source de pollution. L'élevage recouvre déjà 2/3 des terres agricoles en France, consomme 10 fois plus d'eau que pour produire des protéines végétales, pollue nos rivières et nos plages, nécessite encore et encore des déforestations, est responsable de 18 % des gaz à effet de serre (autant que les transports ou l'énergie). La réduction de la part carnée de l'alimentation devient ainsi le levier majeur pour chaque habitant, de réduire le réchauffement climatique.

    2) la consommation actuelle de produits animaux est une catastrophe sanitaire. Les recommandations du PNNS, qui conseille aux Français(e)s de manger 1 à 2 fois de la viande par jour et 3 à 4 fois des produits laitiers par jour, influent notablement sur les cancers (colorectal, de la prostate et du sein en particulier), les maladies cardiovasculaires, l'obésité, l'hypertension, l'ostéoporose, le diabète de type 2, l'altération des fonctions cognitives, ainsi que nombre de pathologies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde. Si nous végétalisons notre alimentation, nous pouvons réduire de façon drastique les facteurs de risque pour toutes ces maladies et arriver ainsi à un monde où les humains seront en meilleure santé et, par conséquent, à réduire le déficit de l’assurance-maladie.

    3) les conditions de l'élevage industriel sont indignes d'un grand pays comme le nôtre 82 % des 700 millions de poulets de chair sont élevés sans accès à l’extérieur, 81 % des 47 millions de poules pondeuses et 99 % des 40 millions de lapins sont élevés en batterie de cages. 90 % des 25 millions de cochons sont élevés sur caillebotis en bâtiments. Si les bovins ont encore souvent un accès à l’extérieur, certains d’entre eux passent aussi leur vie en stabulation.

    L'AVF s'élève avec force contre cette vision passéiste exprimée par le président Hollande alors que tous les organismes internationaux (la FAO en particulier) montrent que l'humanité ne pourra être nourrie qu'en diminuant très fortement la part des produits animaux au profit des produits végétaux. À ce titre, nous demandons au président qu'un nouveau PNNS soit élaboré indépendamment des lobbys agro-alimentaires, dans lequel le rôle des protéines végétales, aujourd'hui très largement sous-estimé contre toute évidence scientifique, soit mis en valeur, et de soutenir la campagne « un jour sans viande » : http://un-jour-vegetarien.fr/

    Plus d’infos sur : http://www.vegetarisme.fr/ et http://www.viande.info/

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  • Ce nouveau mouvement, né il y a environ 1 an et demi, se retrouve dans les magazines, librairies et forums sur internet. Mais qu'est-ce que c'est?

    GINK signifie Green Inclination No Kid, = Engagement Vert, Pas d'Enfant.  En clair, les personnes adhérantes à ce mouvement choisissent de renoncer à la parentalité par souci écologique.

    C'est l'Américaine Lisa Hymas, éditorialiste au Huffington Post et co-fondatrice du site politico-écolo Grsit.org, qui l'a fondé. Cette activiste féministe a également son blog "childfreefeminist."

    Les Ginks sont principalement des femmes, féministes ou non, childfree ou non, mais avant tout soucieuses de l'environnement. Petite parenthèse sur les childfree, ce sont des personnes qui ne veulent pas faire des enfants. Les childfrees ne veulent pas d'enfant pour des raisons diverses, comme la perte de libertés, le refus de restrictions de toute nature et de responsabilités écrasantes, le non sacrifice, l'épanouissement professionnel, amoureux, la pratique de loisirs, etc... Le temps disponible peut être employé à du bénévolat pour des associations caritatives, environnementales.

    Ce refus de maternité par conviction écolo s'appuie sur les arguments suivants, liste non exhaustive :

    • surpopulation mondiale

    • pollution

    • ressources naturelles épuisées

    • accès à l'eau et alimentation restreints

    Partant du principe que nous sommes déjà bien trop nombreux sur Terre (environ 7 milliards), les Ginks sont effrayés par la croissance démographique qui ne devrait cesser de progresser jusqu'à 9 milliards en 2050 puis 17 milliards en 2100. Cette surpopulation incroyable dénoncée par l'association internationale  "Population Matters", entraine beaucoup d'aspects négatifs. Comment éléver un enfant dans un monde aux ressources de plus en plus restreintes, où la misère, le chômage, les inégalités, la précarité, la pollution augmentent en même temps que les naissances? Notre monde suffoque.

    En effet, faire un enfant n'est pas seulement une histoire dans un couple ou leur famille. Cela engage la planète entière. Accueillir un nouvel être signifie avoir un logement plus grand, une voiture plus grande, faire plus de trajets, dépenser plus, chauffer plus, consommer plus de manière générale. Et ainsi contribuer au changement climatique.

    Les Ginks considèrent que mettre un enfant au monde c'est aussi créer un nouveau consommateur. Pour les personnes qui désirent vraiment materner, les ginks ont la solution : l'adoption. Il y a en effet des petits êtres en manque d'amour et qui n'ont pas accès aux besoins vitaux et qui existent déjà. Donc pourquoi créer ce qui existe déjà et qui contribuerait à la surpopulation?

    Le mouvement GINK a été largement relayé par le livre de Stefanie Iris Weiss, elle aussi chroniqueuse au Huffington Post, intitulé "Eco-sex : Go green between the sheets and make your love sustainable", soit "Eco sexe, devenez écolo sous les draps et rendez votre amour durable".

    Un sondage paru dans le magazine Marie-Claire, fait apparaitre les avis des lectrices sur ce mouvement : en 1er avec 570 voix, les femmes pensent que les ginks ont raison, notre surpopulation est dangereuse. Puis, en second avec 466 voix, que l'idée n'est pas idiote, il est préférable d'adopter. Enfin en 3° position avec 334 voix, que ce n'est qu'une lubie.

    Les patisans des tendances childfree et ginks ont des porte paroles connus comme les auteures Corinne Maier et Edith Vallée, ou encore Noël Godin, Yves Cochet, et les Belges Théophiles de Giraud et Frédérique Longrée, fondateurs de la Fête des non Parents. Malgré ces soutiens, les réactions restent violentes en général, il ne faut pas toucher au sacro saint droit à la procréation.

    Contre les arguments des Ginks, on peut citer une étude publiée en 2009 dans "The Guardian". Menée entre 1980 et 2005, elle démontre que les problèmes environnementaux sont plus dûs à la surconsommation des pays riches, qu'à l'explosion de la démographie. L'étude comparative entre l'Afrique Sub-saharienne qui a connut une croissance démographique mondiale de 18.5% mais seulement de 2.4 % pour l'émission de CO2. A l'inverse, l'Amérique du Nord a produit 4 % de la popualation mondiale mais a été responsable de 14% des gaz à effet de serre. En résumé, 63% de l'accroissement de la population a eu lieu dans des zones qui polluent le moins. Notre surconsommation occidentale serait alors plus responsable que la surpopulation sur les effets néfastes de l'Homme sur la Nature.

    Beaucoup de gens sont choqués par cette idéalogie qu'ils pensent être seulement de mode et que les femmes sont de toute façon programmées biologiquement pour être mères. Une naissance doit être réfléchie et consciente par rapport au monde qui nous entoure. Un enfant produit 9441 tonnes de gaz carbonique.

    Je suis écolo du mieux que je peux. Je ne me considère pas comme une Gink mais je pense que notre surpopulation est effectivement un gros problème. Néanmoins, les mesures à prendre immédiatement sont ailleurs que dans les ventres : stopper la surconsommation. Nous exploitons les resssources sans fin dans un monde fini. La régénéréssance des ressources ne suit pas avec notre croissance démesurée. Limiter le nombre d'enfant ou donner une prime aux couples n'en  n'ayant pas est impossible en France. Les êtres humains commencent à prendre conscience de la disparition des espèces végétales et animales. Parallèlement, nous sommes trop nombreux.Mais alors qu'il est considéré comme une folie de parler de réduction de naissances, la réduction des diversités animales et végétales ne nous apparait pas comme tel.

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  • Réflexions...Réflexions...Réflexions...Réflexions...Réflexions...Réflexions...Réflexions...

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  • Qu'est ce qui nous permet de nous sentir supérieurs aux autres êtres vivants? Parce qu'on pense par nous-mêmes? Certes. Encore qu'il faille être persuadé que l'on puisse penser réellement par soi-même.

    Je crois que tout comme les animaux, nous évoluons dans un monde où tout a été définit avant notre naissance. Que l'on vive sur n'importe quel continent, nous sommes soumis aux lois de la Nature, du temps qui passe. Nous sommes conditionnés que l'on le veuille ou non par des principes, des règles qu'on nous a inculquées. 

    La différence avec les autres espèces vivantes, c'est que nous pouvons en être conscients et modifier un peu le cours des choses. J'ai été élevée dans une famille omnivore, je suis devenue végétarienne! Je crois qu'on peut changer notre façon de vivre. Non, l'écologie et la sauvegarde de la planète ne sont pas des combats perdus d'avance ou qui ne servent à rien.

    Néanmoins, la différence entre les êtres vivants est qu'à ce niveau aussi, il est très compliqué pour les animaux d'effectuer cette tâche. Je prends l'exemple des ours polaires qui meurent de faim, tuent leurs petits ou viennent se servir dans les villages. La banquise rétrécit, ils ont d'énormes difficultés à modifier leur comportemement habituel.

    Nous, êtres humains, avons cette faculté immédiate! Et même davantage puisque nous pouvons également l'employer au service des animaux et de la Nature. Mettons-la à bon escient!

    Un animal, je le compare à un enfant. Sans défense, il ne se rend que peu compte du danger et ne connait pas les moyens de remédier à cette situation. Oui, enfin quand on voit comment l'homme s'y prend, on est en droit de se poser des questions...

    Aller, ne désespérons pas. Nous avons les moyens de protéger, faire connaitre, faire réagir. Arrêtons de nous faire bouffer le cerveau par des lobbies industriels, par du marketing de masse! On nous invente des besoins, on nous fait avaler des couleuvres!

    Non, nous n'avons pas besoin d'autant de produits laitiers par jour, non, on ne souffre pas d'anémie avec un régime végétarien, non il n'est pas normal de manger des tomates en décembre. Oui la pâte à viennoiseries en boite c'est dégueu, les véritables "petits plats" sont forcément maison. "Madame Marie" n'est pas une fée bienfaitrice et salvatrice de ces dimanches où on a la flemme de cuisiner. On se ment à soi-même, on nous fait croire des inepties, notamment sur la non dangerosité des éléments chimiques dans notre nourriture et notre environnement.  J'ai eu de la chance enfant de vivre à la campagne. Le lait, le fromage et les oeufs, on allait les chercher à la ferme. Trouver les oeufs dans la paille, garder les vaches dans les champs, faire téter les cabris, ce ne sont pour moi que d'excellents souvenirs. Nous sommes autre chose que des esclaves des industries dont l'alimentaire, qui polluent, pillent la nature et nous font bouffer de la merde. Si au moins cette évidence pouvait convaincre les sceptiques....

    Saviez-vous que le 1er juin prochain, le texte autorisant la réintroduction des farines animales dans l'alimentation des poissons risque de passer?  On nous prétexte que contrairement à la période pré crise vache folle, ces farines seront issues de viande destinée à la consommation humaine, et non plus à partir de cadavres. Et que la viande des ruminants ne sera pas intégrée, pour parer à tout problème. Chouette, nous voilà rassurés! Ben oui les poissons vont être ravis, eux qui adorent bouffer du cochonou!!!!!On nous prend vraiment pour des quiches.

    Bon sang, profitons de ce "pouvoir" humain et mettons-le à profit intelligemment. Nous ne pourrons infléchir la mortalité de toute chose. Nous serons toujours conditionnés par tel ou tel évènement. Mais justement, les évènements dramatiques climatiques qui se jouent et empirent, ne peuvent-ils pas nous faire réagir?

     

     

     

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