Vous êtes-vous déjà posé la question du recyclage de vos cotons-tiges ?

Sur les 1,2 millions de consommateurs Français, beaucoup trop les jettent dans leur WC.

Leur recyclage est compliqué puisqu'ils passent à travers les mailles du filet, ils font partie des principaux déchets retrouvés en milieux aquatiques. Ils perforent alors les organes des poissons et oiseaux.

L'association de surfeurs « Surfriders Foundation » en a retrouvé 16226 sur les plages en 2015.

Ils ont ainsi proposé un amendement pour stopper cette pollution.

La loi ayant été votée le 22 juillet 2016, les cotons-tiges seront progressivement retirés des rayons à partir du 1er janvier 2018, pour être complètement interdits le 1er janvier 2020. En attendant, leur publicité sera prohibée dès janvier 2017.

Les seuls cotons-tiges autorisés seront ceux avec une tige en papier biodégradable et compostable, et équipés de coton bio.

D'autres alternatives existent :

• les cures-oreilles (ou oriculi japonnais) en bambou ou en inox, réutilisables à vie

• les poires de lavement

• les bougies d'oreilles amérindiennes, dont la chaleur diffusée fait remonter les impuretés. Attention, ce moyen n'est pas reconnu par les ORL

• les sprays auditifs, ceux composés de produits naturels

 

Le coton-tige n'est pas l'unique sujet d'hygiène corporelle dont l'impact environnemental progresse. Il n'existe pas de solutions moins naturelles que les chimiques micro-billes contenues dans certains dentifrices et gels douche. Celles ci se verront  également interdites à la même date. En effet, puisqu'elles échappent au traitement des eaux usées de par leur petitesse, elles touchent les espèces animales filtrant leur nourriture, tel les baleines.

 

Sources : France TV Info, Lemballageecologique

 

Je fais suite à un article paru dans le « Elle » du 23 mai sur le lien entre cancer du sein et le diesel.

C’est une étude de chercheurs Américains publiée mi-mai qui est à l’origine de cet article.

Elle prouve le lien entre les produits chimiques et le cancer du sein. Les particules fines émises

par les moteurs diesel provoquent les mêmes dégâts chez les animaux de laboratoire, puisqu’elles

déclenchent des tumeurs cancéreuses des glandes mammaires chez les rats.

Le CIRC a classé en 2012 les gaz d’échappement et ces particules fines comme cancérigènes. De plus,

l’Oms vient de déclarer le diesel comme cancérigène.

En France, mauvaise élève, le parc automobile est constitué à 60% de véhicule roulant au gazoil et

représente 51% de la pollution urbaine, devant les industries. Rien qu’en Ile-de-France, 35% de la

population vit à moins de 200 mètres d’un axe routier important.

Les moteurs diesel dégagent 80% des particules fines émises par tous les véhicules à moteur.

Fin décembre 2013, le journal belge La Libre annoncé que son pays comptait le taux de cancer du

sein le plus élevé au monde pour l’année 2012, avec 188 femmes touchées sur 100.000. 15 à 25% des

cas sont dus à l’hérédité. Certains experts médecins accusent l’émission des voitures diesel d’être

responsable de la pollution atmosphérique qui a un impact direct sur le développement des tumeurs.

Une autre experte, nuance cet impact, en parlant de facteurs multiples comme le surpoids, le tabac,

l’alcool, la sédentarité, ….

Là où elle rejoint la politique pro nataliste ambiante, c’est qu’elle met en avant que ce sont les

femmes qui ont peu d’enfant ou sur le tard qui sont les plus touchées. Les autres causes sont citées

après. Evidemment on ne parle même pas des femmes sans enfant, ça n’existe pas !

Sources : Elle, lalibre.be

Qu'appelle t'on les perturbateurs endocriniens ?

Selon L'OMS, « il s'agit de substances qui peuvent perturber une ou plusieurs fonctions du système endocrinien qui régule la sécrétion d'hormones essentielles »

On les accuse aussi d'avoir un impact négatif sur la fertilité, les cancers et les maladies thyroïdiennes.

Le problème, c'est qu'on les trouve partout : alimentation, mobilier, produits ménagers, plastiques, cosmétiques, produits d'hygiène, …

C'est justement sur ces 2 derniers cas que je m'arrête.

 

Une étude de 2013 a montré que sur 15000 produits de beauté, 40% contenaient au moins 1 perturbateur endocrinien.

L'OMS sonne l'alerte sur ces polluants de notre corps.

 

Les fabricants de ces produits sont tenus depuis juillet 2013 d'indiquer l'ensemble des ingrédients présents dans le produit. De plus, ils sont responsables de cette formulation et de son innocuité.

Je pense qu'il est aisé pour les fabricants de s'en sortir et de continuer à utiliser les produits qu'ils veulent, malgré leur nocivité. En effet, il est compliqué de déchiffrer les étiquettes et de surcroît, au fur et à mesure des progrès de la science, certaines molécules jugées inoffensives deviennent finalement des perturbateurs.

Je prends l'exemple des parabens, longtemps considérés comme conservateurs et qui disparaissent au fil des années.

Donc les molécules autorisées aujourd'hui pourraient bien dans l'avenir être classées perturbateurs endocriniens.

 

Qui sont-ils ?

• Les silicones

  des polymères synthétiques, utilisés dans le maquillage (effet velouté), huiles sèches ou shampooings (brillance). Non biodégradables, polluantes et étouffent les pores et le cuir chevelu

 

• Les huiles minérales

  pétrochimie (vaseline et paraffine), utilisées dans les huiles, laits, crèmes comme corps gras. Elles sont occlusives et bouchent les pores.

   

• Toluène et formaldéhyde

  Substances chimiques dans les vernis à ongles, le 1er pour l'effet glissant, le 2° pour le durcissant. En les inhalant, ils provoquent des irritations respiratoires et des yeux. A forte dose, ils favorisent certains cancers et l'endommagement du système nerveux.

 

• Les phtalates

  dans les parfums et les vernis à ongles (tenue) et les rideaux de douche en plastique. Les + nocifs sont interdits depuis 2003 mais ils peuvent causer des cancers, stérilité et être dangereux pour le développement du fœtus.

 

• Les sulfates

  Tensio-actifs chimiques pour les gels douches et shampooings (émulsion). Irritants, décapent la peau et le cuir chevelu.

 

• Les parabens

  2 types : ceux à chaîne longue (butyl-, propyl-, isobutyl-), déclarés comme perturbateurs et ceux à chaîne courte (methyl-, ethyl-), «semblant» être inoffensifs.

 

• Les sels d'aluminium

  Anti-transpirants, dans les déodorants. Favorisent Alzheimer, fatigue chronique, cancer du sein, eczémas et irritants.

 

Certains médias ayant traité le sujet proposent 2 solutions pour les éviter :

 

1. La cosmétique bio

   Certifiés par les labels, seulement 1,3% des produit contiennent des perturbateurs.

   Attention néanmoins aux réactions à certaines plantes ou huiles végétales.

   Pour rester dans le côté naturel, n'oublions pas les recettes de grand-mères, véritables trésors !

 

1. Les grandes marques

   Ah ça pour se vendre entre eux, les magasines de mode et les géants de la cosmétique...

   Le magazine « Elle » interviewe la directrice de la communication scientifique de l'Oréal et celui de Dior parfums. Chez eux, toutes les substances subissent une batterie de tests, respectent une marge de sécurité.

   Sauf que primo, ces molécules sont testées sur des animaux (merci l'Oréal) et secundo, rien ne dit que dans quelques années, les inoffensives n'auront pas basculer du côté obscur.

   Et juste comme ça, ça ne garantie pas de ne pas faire une réaction allergique.

 

Les formules des produits de beauté et d'hygiène évoluent avec le temps, c'est sûr. Certaines substances sont désormais interdites. Cependant, il faut garder en mémoire que ces formulations évoluent, en fonction des progrès et des découvertes de la science.

Note positive, la France et le Danemark sont en Europe, en tête du combat contre les perturbateurs endocriniens

 

 

 

Les téléphones portables, des alliés à consommer avec modération !!!

 

Alors que l’I phone 5 a fait son entrée sur le devant de la scène et que certains dénoncent la sur consommation de ces produits, qu’en est - il réellement ? De ce produit qui est devenu presque indispensable, que sait –on vraiment ?

1.       La composition

Je suis restée étonnée en préparant cet article devant le nombre de composants et de matières dans ces bébêtes. Il y a entre 500 et 1000 pièces différentes dans un portable et beaucoup de matériaux, dont voici la liste :

·         Argent : clavier

·         Verre et céramique : écran

·         Cuivre, plomb, or, arsenic, plastique : coque

·         Béryllium : carte électronique

·         Tantale (coltan) : condensateurs, alliages

·         Cobalt, lithium, cadmium, carbone : batterie

·         Mercure, plomb : assemblage des composants électroniques

·         RBF : circuits imprimés

Seuls le verre, le cuivre et le plastique sont recyclables et seulement à 85 %. La batterie est l’élément le plus difficile à recycler.

2.       Les dangers

Vous vous doutez que les matériaux cités ci-dessus ont des effets aussi néfastes que la sonorité de leur nom… Et bien oui.

·         Le mercure a des effets négatifs sur le cerveau

·         le plomb agit sur les systèmes immunitaires et nerveux

·         le cadmium sur les reins et les os

·         RBF sur les systèmes immunitaire, neurologique, hormonal, la thyroïde et est cancérigène

·         Beryllium est hautement toxique et abîme les poumons quand il est brûlé (résiste à l’acide nitrique)

·         PVC, quand il est incinéré, libère des dioxines très toxiques

Tous ces matériaux sont extrêmement dangereux s’ils sont jetés à la poubelle.

Mais il n’y a pas que les  déchets et la toxicité de ces matières. Egalement le fait que certains minerais précieux utilisés sont tout simplement épuisables.

Le danger est également plus dissimulé. Celui  diminué par mes autorités censées veiller sur notre bien-être.  

L’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) a publié récemment une étude sur les impacts des radiofréquences, notamment émises par les téléphones portables. Cette étude n’a fait que confirmer les conclusions déjà rendues en 2009. Voici des extraits de leur rapport :

« Il n’existe aucune preuve d’un risque pour la santé sous les seuils qui sont recommandés par l’OMS ». Cependant, on trouve dans le même rapport, « des niveaux de preuve limités, différents effets biologiques chez l’Homme et chez l’animal. Certaines publications évoque une possible augmentation du rsique de tumeur cérébrale sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones portables. »

Néanmoins, l’ANSES recommande de limiter l’utilisation du téléphone à 30 minutes maximum par jour (chose impossible avec les smartphones) et d’éloigner les sujets sensibles, tels les enfants, bébés et personnes faibles.

3.       Les enjeux  de la fabrication

Le coltan est un minerai brun rouge ou noir. Il est indispensable à la fabrication d’un téléphone portable, important pour la production de tantale. Résistant à la corrosion, il permet la fabrication des condensateurs électriques et des alliages. Il représente 60 à 80 % de l’électrique. Le problème est que les ressources mondiales de ce minerai proviennent  entre 60 à 80 % du Kivu. Le Kivu est une région et une ancienne province de l'est de la République démocratique du Congo.

Ces enjeux financiers provoquent des extractions illégales, des ventes de contrebande et des conflits meurtriers.

Les extractions sauvages mettent l’écosystème en péril.

4.       Les solutions

·         Le recyclage

Nous avons trop de vieux téléphones dont nous ne nous servons plus et qui trainent dans nos tiroirs.  Pourtant les solutions existent. Depuis le 15/11/06, Les magasins de téléphonie doivent reprendre les vieux téléphones gratuitement lors de l’achat d’un nouveau.

 Il y a les centres de collecte, liste disponible sur eco-systemes.fr , Emmaüs ou les sites dédiés au recyclage, comme love2recycle.fr ou recyclez-moi.fr

DE temps en temps, certaines opérations de reprise ont lieu chez les magasins de téléphonie, par la Fédération Française des Telecoms ou la Fnac.

·         Ne pas céder à la tentation !

De nouvelles technologies sans cesse innovantes, des concepts nouveaux et surtout un marketing acharné de la part des marques et des opérateurs, nous poussent à acquérir le dernier né des téléphones. Et donc à sur consommer.

Il faut garder en tête que les prouesses sont souvent minimes et que généralement, vous avez votre forfait moins cher si vous conservez votre « ancien » mobile.

·         Les éco mobiles

La designeuse Chinoise Daizi Zheng en association avec Nokia a créé un téléphone qui fonctionne avec du Coca. Le mobile génère de l’électricité à partir des hydrates de carbone (glucides) présents dans le soda. On verse le coca et on attend que le sucre soit absorbé par le téléphone.  La batterie est 4 fois plus durable qu’une batterie standard au lithium. Le liquide restant est simplement de l’eau. Pourquoi sa non commercialisation ? Un coût trop élevé. Et sûrement une trop grande main mise par le géant américain.

L’ADzero est un modèle dont tout l’extérieur est en bambou.

Le bamboo phone est recyclable presque entièrement : il suffit de retirer la batterie, l’antenne et les circuits imprimés et on balance le reste du téléphone au compost. Après quelques semaines, tout s’est désintégré et des graines de bambous qui étaient à l’intérieur commencent leur travail. La batterie est rechargée à la seule force humaine et l’écran monochrome consomme un minimum d’énergie.

Le téléphone Chute a sa coque en bambou

Samsung et Nokia proposent chacun des éco- téléphones : à base de maïs et sans composants toxiques pour la marque coréenne, hautement recyclable et peu gourmand en énergie pour Nokia.

Nokia a d’ailleurs développé un autre modèle, le Remade. D’où son nom, il est composé avec 50 % de matières recyclées dont des canettes, des pneus et des bouteilles.

 

Oui, le téléphone portable est devenu incontournable, de par son pratique. Mais il faut rester vigilant quant à son utilisation et la consommation immodérée que nous en faisons.

 Sources: Wikipedia, invention-europe, arehn.asso, ANSES

Nouveauté végane sur internet, une boutique en ligne pour acheter des produits 100% certifiés sans sous-produits animaux. Sacs, chaussures, ceintures, pour hommes, femmes et bientôt pour enfants.

http://www.vegissime.com/

J'ai toujours défendu les vertus de la vie à la campagne. Air pur, animaux dans les champs, produits de la ferme, moins de pollution, moins de lumière artificielles, .....

Sauf que pour la 1ere fois depuis de longues années, je dois utiliser ma voiture pour aller travailler, 40km aller et retour.

J'habite un village de taille assez conséquente (environ 3000 habitants) et nous disposons de commodités telles un Intermarché, bar, pharmacie, médecins, tabac-presse, resto, fleuriste, coiffeur, boulangerie ...

De mon appartement je mets 15 min à pieds pour rejoindre ce petit centre commercial. Peu, mais quand je dois remonter avec les courses, je me tape ces 15 min de côte car je vis sur les hauteurs du village. Donc je prends la voiture.

Mon compagnon vient de décrocher un CDI avec logement de fonction en plein centre ville, qui est aussi le chef lieu de la région, autant dire que le changement va être radical. Sauf que en comparant, je me suis rendue compte que je pourrai utiliser les transports en commun (tram ou bus) pour aller au boulot, je serai de 5 à 10 min à pieds de tous les magasins, à proximité immédiate de mes centres de loisirs, sans parler des pratiques tels banque, professionnels de la santé, organismes officiels, ...

Donc je change mon point de vue. La vie citadine, malgré la population plus importante, les dépenses énergétiques élevées, la pollution sonore et olfactive, me fait laisser une empreinte moindre que la vie  à la campagne. 

Il n' y a que les idiots....

Je complète cet article avec ma mini expérience de ce changement enfin opéré. Nous sommes le 10 mai et il y a 1 mois que je vis désormais en centre ville. C'est bien ce que je pensais, je pollue moins, je ne me déplace qu'à pieds, en tramway ou en trottinette. Il y a beaucoup plus de bruit, certes, mais j'entends toujours le oiseaux chanter!