• Notre poison quotidien, pesticides, additifs et plastique

    Suite au visionnage de l'excellent «Notre poison quotidien » de Marie-Monique Robin, il m'a paru évident de vous faire un résumé de ce documentaire choc que je vous engage à regarder le plus rapidement possible.

    Il traite de la contamination de notre environnement et de notre mode de vie par les 100,000 molécules chimiques qui ont envahi entre autre notre alimentation depuis ces 50 dernières années. Règlementation des produits, pesticides, addictifs, perturbateurs endocriniens et le lien qui les lient à l'augmentation de certaines maladies, la sur-exposition à ces substances dangereuses.

    Dans les années 60, des publicités nord-américaines dénonçaient les pesticides. Le danger de l'empoisonnement était déjà connu.

     

    Selon l'OMS, chaque année entre 1 et 3 millions de personnes sont victimes d'intoxiquées aux pesticides, dont 200,000 morts.

    La France est tristement le premier pays européen utilisateur de pesticides avec 80,000 tonnes.

    La Mutuelle de Santé Agricole a de ce fait un programme de surveillance des pesticides.

    En 2009, 271 intoxications aigües ont été recensées.

    Parmi les impacts négatifs de ces polluants chimiques, les maux de tête et les symptômes neurologiques, causés par les insecticides. Mais également les herbicides dont les dommages sont cutanés et digestifs.

    Dans les années 90, des études italiennes scandinaves et américaines ont démontré que la population agricole était plus sensible aux cancers neurologiques, Parkinson (avec le pesticide 2.4 D).

     

    Jusqu'à peu, l'impact négatif des pesticides sur le personnel était un sujet tabou. Seules les intoxications aigües étaient évoquées mais pas les conséquences des expositions chroniques. Désormais il y a trop de cas et de ce fait, certains produits sont interdits car trop persistants dans l'environnement.

    Bien que les cancers du cerveau, de la peau, de la prostate sont concernés, ceux du sang sont les plus courants.

     

    L'Union des Industriels de la Protection des Plantes est la représentante des fabricants des pesticides. On y trouve 19 adhérents dont les gros Du Pont, Bayer, Monsanto, Dow.

    Evidemment son président nie le lien entre exposition aux agents chimiques et les maladies. Il déclare que cela n'est pas démontré clairement.

     

    Selon des documents officiels, la pollution chimique ne serait responsable que de 0,5% des cancers.

    Bien-sûr, les autorités affirment que les pesticides utilisés actuellement ne sont pas cancérigènes,ni chez l'animal ni chez l'homme!

     

    Le CIRC est l'organisme qui classe les produits chimiques en fonction de leur potentiel cancérigène :

    • Classe 1) Cancérigène pour l'Homme, comme l'amiante

    • Classe 2 A) Probabilité de l'être pour les humains

    • Classe 2 B) Possibilité de l'être pour l'Homme, en fonction des données testées sur les animaux.

    • Classe 3) Inclassables (+ de la moitié des produits), non testés

     

    A savoir que seule une vingtaine de produits a été testée par le CIRC.

    On ne peut se fier qu'à ceux-ci puisque les résultats effectués par les firmes productives en sont jamais publiés !

     

    Bien-sûr qu'il existe des traces de pesticides dans les aliments que nous consommons. Seulement pour réglementer les traces de ces saloperies dans nos fruits et légumes, il n'existe que la Dose Journalière Admissible. C'est la quantité de pesticides qui peut être ingérée quotidiennement et pendant toute une vie sans aucun risque.

     

    Marie-Monique Robin a notamment interrogé Diane Bentford qui explique la DJA dans un livre, publié par l'INSI, organisme financé par les industries de la chimie et de l'agro-alimentaire.

    Elle part du principe que seule la dose fait le poison. Donc elle ne prend pas en compte les différentes sensibilités, âges, poids qui nous diffèrent les uns des autres.

    Aucun produit n'est mortel, il faut juste connaître sa limite de dose toxique....

    Et évidemment encore des tests sur les animaux de laboratoire.

    Tout dépend de ces études! Le facteur sécurité de 100 employé pour calculer la DJA est un chiffre « au pif »! Cela, des experts en environnement le dénoncent!

     

    D'autant que cette DJA ne tient pas compte des résidus de pesticides sur les aliments, appelés LMR et impossibles à vérifier.

    L'Autorité Européenne pour la Sécurité des Aliments part du principe incroyable qu'elle connait les habitudes alimentaires de chaque pays et la manière dont les aliments ont été traités.

     

    Le plus fort, c'est que ce sont les industriels producteurs de pesticides qui envoient les résultats de leurs tests aux organismes de la sécurité alimentaire. Et bien entendu ces tests ne sont pas publiés, ni même les ingrédients, encore moins leur toxicité...

    A 25 milliards d'€ par an engrangés et 140,000 tonnes de produits pulvérisés, il faut bien protéger le secret...

     

    Là où on se fout le plus de notre gueule c'est avec l'aspartame.

    Pour faire simple, au début, cet additif était considéré comme dangereux et interdit sur les marchés américains et européens.

    Le laboratoire créateur avait mourir et ressusciter plusieurs fois le même rat et un neurochirurgien avait prouvé sa toxicité. Mais des liens entre le gouvernement américain et le dit laboratoire ont finalement autorisé sa mise sur le marché américain et par ricochet, sur celui européen.

    A savoir que les études publiées par le producteur ne donnent aucun point négatif à l'aspartame alors que les études faites par des labos indépendants lui attribuent environ 92 effets nocifs dont cancérigènes.

     

     

    Enfin Marie-Monique Robin s'intéresse au plastique. On en consomme près de 92 kg par habitant et par an. Ce perturbateur endocrinien a de multiples effets négatifs : diabète, cancers, troubles du comportement, …

    Bien que l'impact négatif du BPA (présent surtout dans l'alimentation) ai été prouvé, les fabricants nous répètent que les doses sont minimes et insignifiantes.

     

    Avec ce cocktail détonant de BPA et de pesticides dans notre alimentation, les pays riches et occidentaux sont les pays les plus touchés par les cancers. Notre mode de vie pourri et notre environnement pollué vont de pair avec notre consommation excessive d'intoxicants.

     

    Et malheureusement pour les pays en voie de développement qui adoptent ces mêmes mauvaises habitudes, les cancers apparaissent ou augmentent.

     

    Dans la rubrique "vidéos", retrouvez le lien du documentaire.

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