Qu'appelle t'on les perturbateurs endocriniens ?

Selon L'OMS, « il s'agit de substances qui peuvent perturber une ou plusieurs fonctions du système endocrinien qui régule la sécrétion d'hormones essentielles »

On les accuse aussi d'avoir un impact négatif sur la fertilité, les cancers et les maladies thyroïdiennes.

Le problème, c'est qu'on les trouve partout : alimentation, mobilier, produits ménagers, plastiques, cosmétiques, produits d'hygiène, …

C'est justement sur ces 2 derniers cas que je m'arrête.

Une étude de 2013 a montré que sur 15000 produits de beauté, 40% contenaient au moins 1 perturbateur endocrinien.

L'OMS sonne l'alerte sur ces polluants de notre corps.

Les fabricants de ces produits sont tenus depuis juillet 2013 d'indiquer l'ensemble des ingrédients présents dans le produit. De plus, ils sont responsables de cette formulation et de son innocuité.

Je pense qu'il est aisé pour les fabricants de s'en sortir et de continuer à utiliser les produits qu'ils veulent, malgré leur nocivité. En effet, il est compliqué de déchiffrer les étiquettes et de surcroît, au fur et à mesure des progrès de la science, certaines molécules jugées inoffensives deviennent finalement des perturbateurs.

Je prends l'exemple des parabens, longtemps considérés comme conservateurs et qui disparaissent au fil des années.

Donc les molécules autorisées aujourd'hui pourraient bien dans l'avenir être classées perturbateurs endocriniens.

Qui sont-ils ?

• Les silicones

  des polymères synthétiques, utilisés dans le maquillage (effet velouté), huiles sèches ou shampooings (brillance). Non biodégradables, polluantes et étouffent les pores et le cuir chevelu

• Les huiles minérales

  pétrochimie (vaseline et paraffine), utilisées dans les huiles, laits, crèmes comme corps gras. Elles sont occlusives et bouchent les pores.

   

• Toluène et formaldéhyde

  Substances chimiques dans les vernis à ongles, le 1er pour l'effet glissant, le 2° pour le durcissant. En les inhalant, ils provoquent des irritations respiratoires et des yeux. A forte dose, ils favorisent certains cancers et l'endommagement du système nerveux.

• Les phtalates

  dans les parfums et les vernis à ongles (tenue) et les rideaux de douche en plastique. Les + nocifs sont interdits depuis 2003 mais ils peuvent causer des cancers, stérilité et être dangereux pour le développement du fœtus.

• Les sulfates

  Tensio-actifs chimiques pour les gels douches et shampooings (émulsion). Irritants, décapent la peau et le cuir chevelu.

• Les parabens

  2 types : ceux à chaîne longue (butyl-, propyl-, isobutyl-), déclarés comme perturbateurs et ceux à chaîne courte (methyl-, ethyl-), «semblant» être inoffensifs.

• Les sels d'aluminium

  Anti-transpirants, dans les déodorants. Favorisent Alzheimer, fatigue chronique, cancer du sein, eczémas et irritants.

Certains médias ayant traité le sujet proposent 2 solutions pour les éviter :

1. La cosmétique bio

   Certifiés par les labels, seulement 1,3% des produit contiennent des perturbateurs.

   Attention néanmoins aux réactions à certaines plantes ou huiles végétales.

   Pour rester dans le côté naturel, n'oublions pas les recettes de grand-mères, véritables trésors !

1. Les grandes marques

   Ah ça pour se vendre entre eux, les magasines de mode et les géants de la cosmétique...

   Le magazine « Elle » interviewe la directrice de la communication scientifique de l'Oréal et celui de Dior parfums. Chez eux, toutes les substances subissent une batterie de tests, respectent une marge de sécurité.

   Sauf que primo, ces molécules sont testées sur des animaux (merci l'Oréal) et secundo, rien ne dit que dans quelques années, les inoffensives n'auront pas basculer du côté obscur.

   Et juste comme ça, ça ne garantie pas de ne pas faire une réaction allergique.

Les formules des produits de beauté et d'hygiène évoluent avec le temps, c'est sûr. Certaines substances sont désormais interdites. Cependant, il faut garder en mémoire que ces formulations évoluent, en fonction des progrès et des découvertes de la science.

Note positive, la France et le Danemark sont en Europe, en tête du combat contre les perturbateurs endocriniens